BEVERLEY CINÉMA
MISE EN BOUCHE
Seul dans sa petite loge, Maurice Laroche s’accorde une pause. Une petite heure avant le commencement de la soirée couples du samedi soir, le propriétaire du dernier cinéma pornographique de Paris, où il travaille depuis 1986, partage ses souvenirs la larme à l’oeil et le sourire au coin des lèvres. Ici, les gens venaient – et viennent encore – expérimenter le plaisir du corps avec confiance et liberté. Seuls souvent, à deux parfois, et plus si affinités. Lieu de rencontres de soi et des autres, le Beverley diffuse des films des années 70 à 90, un côté vintage et décalé dont on est déjà nostalgiques ; mais qui n’attire malheureusement plus assez de monde à l’heure des sites pornographiques. Maurice, qui prendra sa retraite avant la fin de l’année 2018, nous fait visiter ce lieu chargé d’expériences et d’anecdotes coquines.
CONTEXTE
Dernier cinéma pornographique de France, le Beverley est situé au 14 rue de la ville Neuve, à Paris. Faute de rentabilité -600 tickets vendus par semaine contre 1600 il y a 20 ans – il fermera ses portes avant la fin de l’année 2018, au grand dam des quelques dizaines d’habitués qui remplissent quotidiennement la salle de 90 fauteuils rouges
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